Les Mots troubles # 3

Table ronde & performances avec How to Become à la Fondation Ricard, sur une invitation de Julie Béna, 2023.
Performance L’eau de la Voulzie [...] : un scénario de film à l’oral. Partant du genre porno,
le scénario glisse vers un exposé des problèmes d’eau (pollutions) où j’habite, en Seine-et-Marne,
et des politiques de gestion de l’eau entre Paris et Longueville (lieu de captage de la Voulzie)
pour approvisionner en eau potable plusieurs arrondissements de Paris.
 












Le Vaisseau de la Vézère

Le Vaisseau de la Vézère
K7, 60 min, edition limitée, co-édition How to Become & Treignac Project, 2023
Lou·a, Lætitia Paviani, sabrina soyer, Joyce Rivière, Mélanie Blaison.  

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How to Become au Palais de Tokyo
Performances & lectures Lors de Paris Ass Book Fair 2023,
sur une Invitation de Liza Maignan au programme Ce dont on ne parle pas.  



















































Times Square Red, Times Square Blue

Performance en duo avec Barbara Sirieix à Pauline Perplexe, février 2023.
Sophie T. Lvoff, une des membres de notre collectif How to Become, a
a invité le groupe à faire un lancement de notre nouvelle série de chapbooks
dans son exposition : PRIME TIME, curatée par Guilhem Monceaux.  

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Debbie : une épopée



Performance avec Lisa Robertson & Claire Finch, Atelier Michael Woolworth
D'après notre traduction du livre Debbie : an epic de Lisa Robertson
Edition Joca Soria, 2021































Simply Sitting / Working Together

Simply Sitting / Working Together, ateliers ouverts auxquels j’ai pris part au sein du collectif La Buse,
à la Cité internationale des arts de Paris,sur une invitation de Natasa Petresin-Bachelez, 2021. Avec :
Benoît Piéron, Frauke Boggash, Alessandra Carosi, Hugo Hemmi, Marion Lebbe, Yannos Majestikos, Émilie
Moutsis, Orakle Ngoy, Néféli, Papadimouli, Gethcé Pierre, Jules Romain, Caroline Sebilleau,
Emmanuel Simon, sabrina soyer, Laure Vigna.

Le rôle du collectif La Buse étant d’observer le milieu de l’art en tant que milieu de travail, il a semblé évident
de partager l’auctorialité et la responsabilité de cet événement avec les résident·es qui le souhaitaient.
Pendant 5 jours, nous avons mené·es des arpentages de textes d’artistes sur le validisme, les pratiques féministes
dans l’art, interrogé·es la notion de succès et ce qu’elle exige de nous en terme de productivité et de travail,
fait des auto-enquêtes sur nos moyens de subsistances et inventorié·es nos jobs alimentaires. Est né le désir
d’exposer les voix émergeant de nos discussions, de façon virale, sur l’enceinte du bâtiment de la cité des
arts. J’ai également réalisé des sculptures pour boire pendant cet évènement : Indivision, une série de
pièces en céramique, des sculptures-pichets faites pour être utilisées dans des moments collectifs. Nous nous en
sommes servi·es pendant nos ateliers, réunions et lors du vernissage de Simply Sitting / Working Together.
L’indivision est une notion de gestion des ressources communes (céréales, huiles, eau) dans la société
traditionnelle berbère, je l’ai découverte dans le travail de l’anthropologue Tassadit Yacine. 











































































































































































































































No Relevance





Performance Pièce secrète de Bibi la déesse
Poetry Reading Series - organisé par Lotte Lee Lewis, Great Yarmouth, 2020



audio ici, extrait à 1"24"35










































I of song





Performance - en collaboration avec Lisa Robertson,
Rile* space, Bruxelles, 2020





Let's play house



Exposition collective avec The Cheapest University
2019, Treignac Projet

















































Rose bardeuse







Ateliers d'écriture dans le cadre de la résidence R.A.T #2 "À propos des femmes et du travail" à Montbard, 2019

Livres, 14,5 X 10 cm, 44 pages, 100 exemplaires.
Rose bardeuse est une autobiographie collective écrite avec les participantes des ateliers
d'écriture expérimentale que j'ai donné à Montbard. Nous nous sommes réunies trois heures chaque
jour pendant une semaine pour lire ensemble des textes poétiques et philosophiques sur le
féminisme matérialisme, le lesbianisme radical, le féminisme autonome, l'écriture au
féminin (Canada), etc... l'idée étant d'augmenter ces écrits par nos propres récits
d'expérience. Nous avons aussi mis sur la table des textes jugés excluant, misogynes, ou
des livres que l'on n'arrive pas à lire pour différentes raisons. J'ai proposé à l'ensemble des
participantes de dire "je", en reconjuguant les sources mises sur la table, les paroles énoncées
d'une autre, en cherchant même à s'approprier la littérature qui nous pose problème. L'ensemble
fonctionne comme une sorte de recueil alternant prose et chant. Partant d'une intuition
étymologique que Montbard est le mont des Bardes, nous avons créé Rose : une bardeuse
sans-emploi qui décrit ses matinées à Montbard, sa perception de la ville, explore ses
liens et divergences avec différentes formes de féminisme. 





































































































Per joi que d'amor m'avegna





Poème écrit en collaboration avec Lisa Robertson dans The interjection Calendar, Montez Press, 2019


à lire ici !















































































Pleasure of Missing Out




Installation et workshops
en collaboration avec The Cheapest University
La salle de Bains, Lyon, 2018










Pleasure of Missing Out est un programme
de workshops, 8 invité.x.es, une série
d’événements publics, une série d’événements
non publics, la préfiguration d’un projet
de bibliothèque couir, une fête, 2 ap
partements et 1 salle de bains,
l’anonymat, une frise chronologique,
des lectures de textes de narration
expérimentale, des archives
LGBTQI ++, des anti-sèches, de la
philosophie des sciences, des lettres
d’amour.











































































































































































































A Theory of Obscurity



Performance en collaboration avec Julie Sas & Maxime Bichon,
Künstlerhaus Büchsenhausen, Innsbruck, 2018





A Theory of Obscurity est une performance en 3 parties, un dispositif articulant
différentes formes et temporalités liées à la réception d'un texte : audio (performance en
direct) / projection visuelle (texte défilant vidéoprojeté) / impression (texte imprimé
distribué pendant la performance proposant un temps de lecture collectif et silencieux).
Cette performance est le fruit d'une recherche collective initiée par
Julie Sas : Silent Red Alert, une étude sur les stratégies d'invisibilité
en art et en littérature. La performance a été imaginé pendant un temps
de résidence passé au centre d'art Künstlerhaus Büchsenhausen d'Innsbruck.
Lors de cette résidence j'ai proposé d'étudier l'oeuvre de Bloch : Le
principe espérance, en dialogue avec un texte de Carla Harryman : The
Artifact of Hope. Ces deux textes discutent des liens entre imagination,
contexte politique et création littéraire, en mettant en oeuvre un protocole
d'écriture intitulée "daydream" (rêves diurnes). Une partie de cette performance
réalisée en collaboration avec Julie Sas et Maxime Bichon est le fruit
d'expériences d'écritures se rapportant au daydream.





Lien audio:
https://drive.google.com/file/d/1XQ_u88ir4bFGtcvP74
byspsrWY6wYEf7/view?usp=sharing




















































































































confus et symétriques



Performance (texte en cours), palais de tokyo, paris ass book fair, 2018





audio ici







































Holding A Mirror




Performance, 25 minutes, Tanger, 2016




Je tiens un miroir pendant une durée non déterminée à l'avance, le soir, sur la place du 9 avril à Tanger,
en face du cinéma Rif.

Des personnes s’arrêtent, certaines restent silencieuses et observent le dispositif,
d'autres me demandent ce que je suis en train de faire. Je réponds que je suis en train de faire
une performance, laquelle produit une image.

Je propose aux personnes qui me questionnent de me regarder, je leur dis qu'elles peuvent me regarder
tenir ce miroir, qu'elles peuvent aussi regarder leur propre image ou qu'elles peuvent regarder
l'image qui se trouve derrière eux.

Plusieurs personnes demandent si le miroir est à vendre, je dis qu'il est gratuit mais qu'elles
ne peuvent pas le prendre, qu'elles peuvent s'en servir d'une certaine manière, tandis que je le tiens.

La présence du miroir active le regard des personnes qui le croisent ainsi que mon propre regard,
les regards prennent conscience d'eux-mêmes et de leur puissance.

Des personnes me demandent le sens de cette action, je réponds qu'il s'agit de produire une image
instantanée, à la différence d'une image enregistrée, j'évoque le cinéma qui se trouve derrière moi.
La performance s’arrête lorsque je considère que le miroir perd de sa puissance.





















































Cheapest University



Installation collective, matériaux divers,
Artists run space La classe fantôme, Treignac, 2016